Retour à des taux de crédit plus accessibles
2025 marque un tournant : les acheteurs reprennent confiance, les projets bloqués depuis deux ans sont relancés, et le crédit retrouve son rôle moteur dans la relance du marché immobilier français.
Bonne nouvelle pour les acheteurs : le marché du crédit immobilier montre des signes clairs d’amélioration en 2025. Après deux années de tensions marquées par une envolée des taux, les établissements bancaires semblent avoir desserré les conditions d’emprunt. Depuis le printemps, les taux moyens se stabilisent autour de 3 %, toutes durées confondues, c’est un grand soulagement pour les ménages, notamment les primo-accédants. Le retour de cette stabilité permet aux acquéreurs de mieux se projeter et de reprendre leurs recherches avec davantage de sérénité.
En 2023, les taux avaient dépassé les 4 %, freinant fortement les projets d’achat et réduisant la capacité d’emprunt des ménages de manière significative. Ce recul a contribué au net ralentissement du marché en 2023–2024.
Mais en ce milieu d’année 2025, les signaux sont plus positifs. Certaines banques proposent même des taux à 2,80 % sur 15 ans pour les emprunteurs présentant un excellent profil (revenus stables, apport important, bonne gestion bancaire). Ce retour à des conditions plus avantageuses rend de nombreux projets de nouveau envisageables, notamment dans les zones où les prix restent contenus. Les primo-accédants et les jeunes actifs, souvent exclus du marché ces dernières années, peuvent désormais revenir dans la course à la propriété.
Les professionnels du secteur notent également un assouplissement progressif des critères de procuration et un regain d’activité chez les courtiers. Le climat monétaire, marqué par l’assouplissement de la politique de la Banque centrale européenne, joue un rôle clé dans ce redémarrage.
D’autres facteurs contribuent à cette reprise : la concurrence entre banques pousse certaines à proposer des offres plus attractives pour capter de nouveaux clients, tandis que les courtiers redoublent d'efforts pour optimiser les dossiers.
Cette dynamique pourrait favoriser un retour progressif des investisseurs particuliers, séduits par des rendements plus lisibles et un marché plus prévisible.