1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à LANGON
  3. Une statistique de l'Insee montre que les prix immobiliers pourraient chuter de

Une statistique de l'Insee montre que les prix immobiliers pourraient chuter de

Publié le 29/09/2023
Maintenant que la baisse des prix de l'immobilier est entamée, maisons et appartements pourraient encore perdre plus d'un tiers de leur valeur dans les années à venir. Et c'est l'Insee qui le montre.

Les prix de l'immobilier chutent de plus en plus en France. Maisons, appartements, studios... L'ensemble des logements sont impactés et les causes sont connues : l'inflation a engendré une perte de pouvoir d'achat pour les ménages et une envolée des taux d'intérêts. Le taux moyen des crédits immobiliers accordé aux acheteurs est ainsi passé de 2% fin 2022 à 4,05% en septembre 2023, selon la Banque de France.

Résultat, d'après la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM), entre juillet 2022 et juillet 2023, un peu plus d'un million de ventes ont été réalisées, soit 12% de moins que l'année précédente. Les prévisions des professionnels ne sont pas davantage optimistes : le nombre de ventes devrait passer sous la barre symbolique du million pour atteindre 950 000 sur l'ensemble de l'année 2023. Or, la logique du marché est implacable : si le nombre de ventes baisse, alors les prix de l'immobilier diminuent. Ce n'est qu'une question de temps : dans l'incapacité de vendre leurs biens et donc de réaliser leurs projets, les propriétaires se résoudront à baisser leurs prix pour se rapprocher des moyens des acheteurs.

Ce mouvement est d'ailleurs déjà enclenché. Pour l'heure, la baisse des prix s'établit entre 1% et 5,5% selon les villes et les régions, mais elle pourrait être beaucoup plus importante à l'avenir. Et de nouveau, la cause est connue de (presque) tous. En effet, depuis le début des années 2000, les prix immobiliers ont tout simplement augmenté beaucoup plus vite que les revenus des ménages. Trop vite.

C'est ce que montre un graphique réalisé par le site MeilleursAgents.com : entre 1963 et le début des années 2000, l'évolution des prix immobiliers suit de près celle du revenu disponible des Français, à savoir la part du revenu destiné à l'investissement, aux loisirs ou à l'épargne. Et donc l'argent qui peut servir à l'achat d'un bien immobilier.

 

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous