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Taux d'intérêts, toujours plus bas?

Publié le 03/01/2015

Les taux d'emprunt d'état à 10 ans sont tombés à 0,812% hier. Même si les volumes sont limités en ces périodes de fêtes, ces taux atteignent une fois de plus des plus bas historiques. Il est de plus notable que les investisseurs sont actuellement méfiants en ce qui concerne les marchés actions (impact des valeurs pétrolières), et se tournent partiellement vers les emprunts d'états.

Au cours du dernier trimestre 2014, le taux moyens des cédits immobiliers toutes durées confondues, est tombé à 2,38%. Les dernières informations disponibles ne présagent pas d'un retournement de la tendance. Mais si les taux de crédits immobiliers n'ont cessé de baisser durant l'année 2014, qu'en sera-t-il pour 2015?

L'inflation reste pour le moment sous contrôle en dessous de 2% et la reprise économique n'est pas encore là, même si certains signens positifs apparaissent. Il serait donc surprenant que la banque centrale européenne mette un terme à sa politique accomodante de taux bas. Actuellement, les prix à la consommation sont plutôt orientés à la baisse et les états européens restent très endettés. Les banques devraient donc continuer dans les semaines à venir de propsoer des crédits immobiliers à des taux très bas.

En revanche, les taux ne pourront pas baisser éternellement. Le Crédit Agricole, contrairement aux autres banques, souligne même des risques de légères hausses dans les mois à venir. L'option la plus probable reste néanmoins des conditions d'emprunts excellentes sur le premier semestre 2015, d'autant plus qu'il faut prendre en compte la concurrence interbancaire qui est de plus en plus exacerbée. La politique de la BCE devrait donc permettre aux banques de continuer à se servir des crédits immobiliers comme produits d'appel. 

Les prix de l'immobilier resteraient orientés à la baisse. La FNAIM envisage une baisse des prix comprise entre 2% et 3% pour cette nouvelle année qui démarre. Les acquéreurs ont les cartes en mains, ils savent que de plus en plus de biens sont sur le marché, que les délais de transaction s'allongent, et donc ils prennent leur temps pour se décider.

En conclusion, avec des prix restant orientés en légère baisse, et des taux toujours avantageux, le marché de l'immobilier devrait reprendre des couleurs au premier semestre 2015, au moins en ce qui concerne les transactions dans l'ancien. Pour l'immobilier neuf, il faut attendre de voir comment les dernières décisions du gouvernement, principalement le dispositif PINEL, seront acceuillies par le public.

 

 

 

 

 

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